civ-iris-public.JPG

Pour ceux qui ne s’informent de politique qu’à travers le journal télévisé, c’est le retour de Nicolas Sarkozy qui aura monopolisé l’attention du week-end. Mais pour les militants catholiques, c’est Civitas qui aura attiré l’attention, tant samedi que dimanche.

En effet, la veille de la grande manifestation de soutien aux chrétiens d’Orient organisée à Paris par Civitas et qui fut une belle réussite, c’est un colloque sur le thème "Tradition catholique, remède au nouvel ordre mondial" qui était proposé par Civitas. Ce colloque devait se tenir dans une salle louée à l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS). Cette réservation faite bien longtemps à l’avance avec chèque déposé à l’IRIS et contrat signé, rien n’aurait dû venir perturber ce programme. Mais à quelques jours à peine de la tenue du colloque, la direction de l’IRIS a prétexté d’une soi-disant erreur de son secrétariat et affirmé que la salle avait déjà été réservée auparavant par un autre organisme. Il s’agissait d’un mensonge de l’IRIS comme nous avons pu nous en apercevoir lors des plaidoiries puisque Civitas a introduit un référé en urgence pour faire valoir son bon droit. Vendredi midi, le tribunal a donné raison à Civitas et condamné l’IRIS à indemniser Civitas ainsi qu’à couvrir une partie de nos frais d’avocat. Cependant, l’IRIS pouvait nous fermer ses portes ce samedi matin, ce qui fut fait.

civ-iris-logo.JPG

Civitas a donc déclaré à la Préfecture que le colloque se tiendrait en rue devant le siège de l’IRIS puisque les délais ne nous permettaient plus ni de trouver une autre salle ni d’avertir le public d’un quelconque changement. A l’heure prévue pour l’ouverture du colloque, Civitas a donc installé des chaises en rue, ainsi qu’une petite sono et des tables de dédicace. Grâce à Dieu, le ciel s’est découvert et fut même ensoleillé une bonne partie de la journée. De 10h à 17h, le public est donc stoïquement resté à l’extérieur écouter les différentes interventions prévues. Nous remercions tous les intervenants de s’être volontiers adaptés à la situation.

L’affaire n’est pas terminée. D’une part, l’IRIS fait appel et conteste sa condamnation. D’autre part, Civitas intente une action en justice contre l’IRIS pour discrimination. Nous faisons appel à la générosité de nos membres et sympathisants pour pouvoir couvrir ces frais inattendus.

Ci-dessous, les enregistrements par Médias Presse Info des différentes interventions des abbés Beauvais et Bouchacourt, de Pierre Hillard et d’Alain Escada. Celle d’Emmanuel Ratier sera ajoutée prochainement.