Ça y est, les militants frontistes se sont prononcés à une courte majorité pour le changement de nom de leur parti. Une page historique va donc se tourner au Front National, puisque c’est lors du prochain congrès, ce weekend à Lille, que la future appellation leur sera proposée.

Non contente d’en avoir trahi les principes et de l’avoir vidé de son essence, Marine Le Pen continue petit à petit de déliter le parti fondé par son père en 1972. Après avoir écarté Jean-Marie Le Pen autant qu’elle le pouvait, elle arrive donc maintenant à sa dernière étape: le changement du nom. Changement qui s’inscrit dans la stratégie de « dédiabolisation », entamée par Florian Philippot, pour atteindre la victoire électorale. Diminuer, affaiblir puis renier ses principes fondateurs pour se rendre plus acceptables auprès des français et des médias, voire des politiques, et enfin supprimer et effacer ce qui en a fait l’histoire, et éviter ainsi tout rappel d’un passé ne respectant pas les codes du politiquement correct et de la pensée unique. L’ambition personnelle a pris le pas sur les principes fondateurs et sur l’intérêt commun.

Reste donc à savoir quel nom vide de sens comme les Républicains ou les Patriotes, sera choisi pour le nouveau parti qui remplacera bientôt le futur défunt Front National.