civitas,place vendôme,veilleurs deboutLe mois d’août vient de commencer, Paris a pris son rythme estival mais les veilleurs-debout tiennent bon place Vendôme.

Pas de vacances pour la résistance!

Rencontre avec Léopoldine, brillante étudiante en histoire de l’art de 21 ans et veilleuse-debout enthousiaste, souriante et motivée.

La journée du 24 mars a été un déclic pour Léopoldine. Le mépris et l’autisme du gouvernement vis-à-vis des défenseurs de la famille, couplés aux nombreuses et injustes violences policières, ont comblé la mesure. Depuis, elle ne compte plus les heures qu’elle investit avec enthousiasme pour défendre l’avenir de la société et les enfants.

A la sortie de son travail chaque soir, elle rejoint comme d’autres, la place Vendôme pour relayer les courageux qui l’auraient précédée ou pour raviver le flambeau symbolique  par sa présence et sa veille attentive.

Quand on l’interroge sur ses motivations, Léopoldine répond que devant la gravité et l’urgence de la situation, « il est temps d’agir et non plus d’approuver de loin ce combat pour la défense de la famille et des enfants.»

En plus du mépris du gouvernement pour les défenseurs de la famille et des violences policières, c’est cette volonté qu’a le gouvernement de s’attaquer largement aux enfants  via l’enseignement obligatoire de l’idéologie du genre qui l’inquiète particulièrement: « Dans nos lycées nous avons tous été d’une manière ou d’une autre victime de la pensée unique mais nous avons eu la chance de réussir à en sortir mais là, il veulent imposer aux enfants une idéologie dès le plus jeune âge. c’est pas possible, on ne peut pas laisser faire ça ».

«Protégeons les enfants, ils ne doivent pas devenir un instrument de l’Etat ».

L’incarcération de Nicolas B. a marqué pour elle le point de départ de son engagement dans cette forme d’action que sont les veilleurs-debout. Et elle compte persévérer «le temps qu’il faudra »!

«Veilleurs-debout, c’est un des moyens pour être le grain de sable dans le système, celui qui va enrayer la machine. C’est aussi tout simplement se tenir debout pour ses convictions, cela ne sert peut être à rien au niveau purement consumériste mais dans dix ans on sera content et fier de l’avoir fait.»

« Défendre l’enfant c’est beau! Et devant le plan du gouvernement qui est de transformer chaque futur citoyen en pur consommateur, il faut apprendre à nous battre pour quelque chose de supérieur et pas forcément d’utile tout de suite » nous explique-t-elle en justifiant sa démarche, citation de Cyrano de Bergerac  sur le Panache à l’appui.

civitas,place vendôme,veilleurs deboutSon but?  « provoquer une prise de conscience car le système doit changer, la lutte pour le bon sens et la famille doit s’étendre." nous dit-elle en avouant espérer qu’un jour, tous les mouvements honnêtes et dont l’objectif réel est la défense de famille et du bon sens ,  finissent par se fédérer.

ONLR (On Ne Lâche Rien)?  « Cette phrase doit  symboliser notre détermination et notre mobilisation persévérante en dépit des hauts et des bas que nous pouvons rencontrer à titre personnel ou de manière général dans notre combat pour la famille.»

« Cette phrase doit  symboliser l’engagement de chacun. Le vice de notre époque c’est le confort. Notre plus gros problème, c’est les indifférents et les endormis.  Pire, il y a les gens conscients mais qui n’agissent pas ou qui trouvent toutes les excuses possibles pour ne pas agir. Tout le monde sans exception est concerné et doit prendre ses responsabilités!»

L’Eglise? « je ne m’y retrouve plus» nous confie cette paroissienne de Notre Dame. «L’indifférence et le manque de fermeté de certains évêques  et hommes d’Eglise » l’exaspèrent. «L’Eglise doit affirmer fièrement ses positions et cesser son jeu avec le gouvernement » . L’objectif des hommes d’Eglise devrait être de « ré-évangéliser les cœurs, pas de tenir un discours froid, emprunt parfois de mysticisme et très souvent complètement affilié à l’Etat.»

civitas,place vendôme,veilleurs deboutL’avenir? « Aujourd’hui on a pleins de moyens de construire quelque chose de bien mais faut pas que ça tombe à l’eau! Malheureusement aujourd’hui  c’est encore l’état d’esprit du  "les vacances d’abord et le combat après" qui prédomine. C’est cette religion du confort qu’il nous faut d’abord vaincre. Ne nous laissons pas acheter pour vivoter mais aspirons à vivre fièrement en défendant coûte que coûte nos convictions et notre avenir! »

Un mot de la fin? « Les veilleurs-debout sont une tentative dans l’Espérance. On ne sait pas de quoi sera fait l’avenir, c’est pourquoi il faut tenir bon et il faut rester.  Pour ceux qui penserait que cela ne sert à rien, je leur répondrai que ça sert au moins à dire que l’on est toujours là avec nos convictions. En un mot, chacun doit prendre ses responsabilités, il faut se bouger! »

FJC remercie chaleureusement Léopoldine de nous avoir accordé cet entretien. Nous la félicitons pour son engagement, l’assurons de notre soutien et lui souhaitons bon courage pour la suite! ONLR!

*FJC =  France Jeunesse Civitas