Ce jeudi 4 novembre Marie-Thérèse Urvoy et Hartch Bedrossian ont révélé l’islam sans langue de bois ni compromis

photo 2.jpg

Dans la salle de l’Asiem du 15ième arrondissement, ces conférenciers ont fait salle comble avec 200 personnes lors de cette conférence publique sur l’islam, sujet rarement débattu publiquement avec une telle franchise.

3.jpgMadame Urvoy aborda l’aspect législatif et juridique en commençant par parler de l’Algérie au temps des colonies. A ce moment ce département français avait une législation régit par des lois musulmanes. Mais c’était sur un territoire circonstancié.

Alors qu’aujourd’hui les musulmans tentent tout doucement d’obtenir la même chose sur l’ensemble du territoire de la France métropolitaine. Ils désireraient une adaptation du droit privé au droit musulman, pas seulement une œuvre de juriste mais aussi de législateur. Leur religion étant essentiellement extérieur et de conduite sociale elle tend à s’imposer au gouvernement. D’autre part la loi islamique, la charia transcende les frontières, dans un fort esprit communautariste.

Et l’Eglise catholique conciliaire fut parfois coupable de compromissions : ainsi les harkis qui, désirant vraiment s’intégrer en France, demandèrent le baptême. Et ce sont souvent les évêques qui leur refusèrent.  C’est aussi elle qui fonda l‘Institut de Science et Théologie des Religions, tribune de l’islamisme, financé par l’argent français et catholique. f

La réalisation institutionnelle s’est faifte progressivement avec la construction des mosquées dans les grandes villes de France. La grande mosquée de Paris (1982) devint vite la référence, pour les produits Hallal par exemple. Tandis que la seconde référence fut la « Fédération nationale des musulmans de France » ainsi que « Le conseil représentatif des musulmans de France et quelques autres. »

Le problème du double langage des musulmans est important aussi dans le mouvement d’occidentalisation de l’islam. Ainsi Tarik Ramadan qui, pour les journalistes, sait jouer les modérés tandis que dans sa communauté « frère Tarik » peut être très extrême. Aujourd’hui nous sommes confrontés à une ré-islamisation de la jeune génération : celle-ci consiste à un retour à la nourriture hallal, au voile, et plus grave une volonté d’un traitement différentiel, particulièrement pour les cours au lycée (demande de dispense pour le sport, la science naturelle mais aussi l’histoire car ils ont la leur…). Enfin, il faut noter qu’il n’y a pas de différence de nature entre les islams dit modéré ou extrémiste, y compris avec le soufisme. Celui ci vu comme un islam mystique attire beaucoup en Occident. Mais il est rattrapé par la loi qui forme l’essentiel de l’islam, c’est pourquoi les plus grands suphis furent condamnés à mort par leur congénères pour avoir altéré l’authentique doctrine. Ainsi celui qui avait proposé d’abroger les sourates de Médine du coran, les plus violentes, et parler de possible « progression » de l’islam.

C’est pourquoi Erdogan disait « il n’y a pas de modérés et de violents, il y a l’islam ». Il y a seulement des différences de méthode entre les musulmans qui tablent sur la conquête législative donc pacifique et ceux qui désirent la même fin par la violence.

bedrossian.jpgPuis Monsieur Bedrossian parti du récent massacre des 53 chrétiens à Bagdad. Il expliqua qu’il y a plusieurs têtes à l’hydre de l’ennemi, de l’islam, dont le laïcisme qui le protège et le masque parfois. Ainsi l’affaire des « Jeunes Turcs » officiellement laïcs qui se désolidarisèrent officiellement du massacre des Arméniens en Turquie, tout en y ayant eu leur part de responsabilité. Il rappela aussi la part de culpabilité indirecte, lors de ces massacres des Etats occidentaux, et même Chrétiens qui ne protestèrent jamais officiellement et en ce sens furent complice. Car en effet dit il, ce n’est pas aux méchants qu’on peut reprocher de l’être, mais surtout aux bons de ne pas suffise ment protester ou résister.

 Conclusion d’Alain Escada:  Nous devons dénoncer l’islam pour de bonnes raisons, ni au nom du laïcisme ni dans une alliance sioniste. L’islam ne pourra pas nous aider à résoudre les problèmes de la perte des valeurs. Mais réalité objective de l’islam galopante laisse entrevoir le fait qu’en 2030 les plus grandes villes d’Europe seront devenues majoritairement musulmanes.

Si nous voulons éviter la conversion à l’islam, la dhimitude ou la fuite, agissons, par la prière, en se réappropriant entièrement et fièrement la foi catholique, mais aussi par et sur les élus, qui sinon ferons appliquer la charia dans toute la France.

 Confiance en la Providence!

Les musulmans doivent soit partir, soit se convertir. Les jeunes doivent agir et anciens confortés ceux ci dans leurs convictions.

A l’arrière de la salle une belle librairie fournie par la librairie Duquene sur le sujet : était représentée la collection de Studia Arabica aux éditions de Paris, collection dirigée par Madame Urvoy et les livres écrits, traduits ou édités par Monsieur Bedrossian, sur le thème du génocide Arménien.

Et il faut signaler sur le côté une magnifique et remarquable bannière de dix mètres étalant en grosses lettres l’inscription : « NI ISLAMIQUE NI LAÏQUE, LA FRANCE EST CATHOLIQUE », le tout couronné d’un Sacré Cœur éclatant.

 Le public eut bien du mal à s’arracher de la salle à l’heure dite, en grandes discussions passionnées sur le sujet par groupes ou avec les conférenciers.

9 novembre – FJC Paris : 1er cours de philosophie politique donné par M. l’abbé Boubée. Ces cours ouverts à tous auront lieu tous les mois dans la crypte de Saint Nicolas du Chardonnet. 

12 novembre – Présentation de Civitas et de FJC à Lyon. Plus d’une soixantaine de personnes se pressaient à cette soirée. Après la projection du film consacré à Civitas, Alain Escada fit un exposé sur la situation politique générale et sur toutes les raisons qui doivent entraîner chez les catholiques bien nés une volonté de s’engager pour défendre la chrétienté en péril. Dans la foulée, une douzaine d’étudiants lyonnais s’inscrivaient à la session de formation organisée par FJC.

20 novembre – Chapelet contre l’avortement à Châteauroux. A l’appel du Dr Dor, FJC avait profité de se retrouver en session pour organiser un chapelet contre l’avortement qui réunit environ 90 personnes devant la Mairie de Châteauroux sous les huées de quelques contre-manifestants. D’autres cercles Civitas participaient au même moment à de telles récitations publiques d’un chapelet contre l’avortement, notamment à Lille, Bordeaux ou encore Nancy.

20/21 novembre – Session FJC à Châteauroux sur le thème de la subversion

 C’est le Général Nougayrède qui eut l’honneur d’ouvrir le cycle de conférences. Il nous rappela que la subversion se trouve en partie dans la nature de l’homme depuis le péché originel, ayant en son sein le germe de la révolte contre Dieu (voir Genèse chp III, 5. « vous serez comme des dieux » et Ev. Selon st Jean VIII, 44. « Vous avez le diable pour père et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été homicide dès le commencement, et il n’est pas demeuré dans la vérité »). Surtout, il nous mit en garde de ne pas confondre subversion et révolution. Bien qu’étant de même nature (toutes deux nées du mensonge) ces deux techniques d’inversion des valeurs diffèrent totalement dans la méthode. La Révolution est une rupture, elle s’attaque aux valeurs de façon frontale pour les détruire. La subversion elle, est beaucoup plus lente, pernicieuse et malheureusement beaucoup plus efficace car elle endort son adversaire en pervertissant ses valeurs, les détournent de leur fin pour les inverser et renverse ainsi une société à moindre frais, tant humainement que matériellement. Cependant, la subversion est souvent un appui pour la révolution. Les révolutions de 1789 ou de Vatican II n’étant pas arrivées par hasard. Enfin,  notre premier intervenant clôtura son allocution par une présentation des techniques de subversion employées par ses instigateurs ; créer un mythe, y faire adhérer les masses, démoraliser le peuple, le détourner des choses importantes pas des futilités (utilité de la télévision entre autres), discréditer la réalité voir même la nier, magnifier la part rêvée puis prendre le pouvoir le plus souvent par pourrissement de la situation, démocratiquement ou par la force.

M. l’abbé Chautard quant à lui, s’appliqua à nous enseigner sur la subversion et le langage et comment les agents subversifs utilisent la langue pour travestir la pensée. Dans un premier temps en supprimant des mots qui suppriment ainsi mécaniquement les idées qui en découlent (remplacement par exemple du terme Avortement par IVG qui nie ainsi le crime, nature même de l’acte), mais aussi par la transformation progressive de leur sens commun, tout en jouant à chaque instant avec des expressions ou termes chargés émotionnellement, cachant ainsi un vide de sens. Il nous donna aussi quelques armes intellectuelles de défense lorsque nous nous retrouvons face à des interlocuteurs mal intentionnés, en soulignant qu’il faut toujours s’attacher à définir les mots et les concepts pour ne pas tomber dans le piège dans lequel nos adversaires tentent de nous enfermer avec leur vocabulaire biaisé, rappelant ainsi une citation célèbre de Vladimir Volkoff : « Utiliser les termes de l’adversaire dans une guerre idéologique, c’est déjà avoir perdu la moitié de la bataille. »

C’est le Professeur Claude Rousseau qui prit la suite, se consacrant à l’application de la subversion dans le domaine politique, c’est-à-dire pour résumer « les droits de l’homme. » Rappelant évidemment l’importance de Jean-Jacques Rousseau dans la naissance de cette idéologie plaçant l’homme à la place de Dieu, s’attribuant des droits, quasi sacrés, laissant ainsi libre cours à la subversion. Le Professeur démontra que le libéralisme et le socialisme cohabitaient dans nos sociétés modernes, par leur fin commune qui est ce grand consumérisme mondial et matérialiste, la subversion satisfaisant l’un au détriment relatif de l’autre, et parfois inversement, sans dépasser une certaine limite qui aboutirait à la révolte des uns contre les autres. Ainsi, pour notre orateur, seules deux solutions s’offrent à nous pour s’opposer à la subversion. Spirituellement en proclamant le Credo et dans la défense des communautés de base que sont nos familles, nos paroisses, nos associations et nos métiers qui sont des îlots à la pensée droite !

Ce fut ensuite le tour du Professeur Claude Polin de nous parler de la subversion dans les médias de masses. Médias de masses qui sont intrinsèquement subversifs et mauvais car tous dirigés vers un seul et unique objectif : Vendre. Ayant placé l’impératif économique avant tout autre principe, c’est le règne de l’opinion publique, quel qu’en soit sa moralité. Ainsi, le journaliste s’attache donc à flatter son lecteur, et surtout ses plus bas instincts. C’est la glorification de l’animal qui est dans l’homme, le rabaissant à son plus bas niveau. La population produit ainsi sa propre maladie en alimentant ces mêmes médias.

La subversion dans l’Eglise fut le sujet suivant, traité par Mr l’abbé Beauvais. Rappelant l’étymologie du terme subversif venant du latin « SUBVERTERE » signifiant renverser, M. le curé de Saint Nicolas du Chardonnet, dévoila les techniques subversives pratiquées dans l’Eglise. Isoler les prêtres, affaiblir la hiérarchie pour aboutir à une démocratie dans l’institution, promouvoir un catéchisme édulcoré pour plaire au plus grand nombre, ce qui amène le prêtre à ne plus affirmer clairement la Vérité de peur de se faire taxer d’intégrisme, introduire dans l’Eglise les concepts modernes erronés que sont la liberté (liberté religieuse), l’égalité (relativisme) et la fraternité (l’œcuménisme), accusant les fidèles et prêtres réfractaires de refus d’obéissance. Ce qui amena M. l’abbé à nous parler de la vertu d’obéissance, qui ne doit pas se transformer en obéissance aveugle (qui demande à la volonté ce qui relève de l’intelligence), et qui doit se baser sur la nature des choses, sur le Bien. 

Ensuite, Le Général Nougayrède nous gratifia d’une seconde intervention où dans un premier temps il revint sur la récitation du Rosaire contre les crimes d’avortement récité la veille dans le centre-ville de Châteauroux. Identifiant les agents subversifs non dans nos opposants directs en la personne des contre-manifestants, mais dans la masse informe qui nous entourait en ne prenant pas part et la police en s’interposant entre les deux camps, plaçant par conséquent la Vérité et l’erreur sur un même pied d’égalité, notion éminemment subversive que l’Etat Français a instituée en ne reconnaissant plus la religion catholique comme religion d’Etat. Le Général a surtout rappelé notre objectif final : le Règne de Notre Seigneur Jésus Christ et par conséquent l’application de la Doctrine Sociale de l’Eglise. Il nous incita à prendre les problèmes à la racine, à ne pas faire de la médecine symptômatique (qui soigne les symptômes sans traiter le virus), l’islam, l’avortement, l’immigration, la destruction de la famille n’étant que les conséquences de la maladie actuelle de la société. Pour éviter le découragement, il a rappelé que l’objectif était notre travail quotidien pour la bonne cause, et cela avec courage sans souci du respect humain, et non rechercher toujours des résultats, que l’on ne verra pas forcément, l’essentiel étant le combat pour Dieu.

C’est M. l’abbé de Cacqueray qui clôtura la session Civitas, nous honorant une nouvelle fois de sa présence, comme à l’accoutumée. Avec sa persuasion habituelle, M. l’abbé insista fortement sur la notion de formation, nous conseillant quelques ouvrages appropriés. Et pour nous rappeler que nous étions comme le dit Charette « la jeunesse de Dieu », M. l’abbé expliqua que l’anti-subversion est ce qui a été créé par Dieu, c’est-à-dire l’ordre naturel des choses. En cela, les catholiques de Tradition sont les plus à même de lutter contre cette funeste attaque de satan.

26/27 novembre à Viroflay. Pour soutenir financièrement les militants poursuivis par Act-up et autres associations homosexuelles après les échauffourées qui se sont déroulées à Notre Dame de Paris (échec du kiss-in prévu le 14/02/10), Civitas Versailles organisait sa 7ème vente de livres neuf, d’occasion, disques, vinyls, etc.