C'est la révélation de la mort de plusieurs enfants qui nous pousse à écrire de nouveau sur l'analyse transactionnelle.

L’AT. est à la fois une théorie des relations et des troubles mentaux. Elle se rencontre aussi bien dans l’entreprise, dans les cursus universitaires que dans les milieux médicaux. Son importante diffusion justifie qu’on s’y intéresse.

Nous avons écrit en 1995 un livre intitulé Ni Prince NiCrapaud. (en vente à Civitas). Nous y abordions surtout l'aspect relationnel. Mais le décès d'enfants sous thérapie transactionnelle nous était alors inconnu. C’est l’aspect "thérapeutique" qui nous retient dans les deux nouvelles brochures intitulées Les dangereuses croyances de l'analyse transactionnelle. Nous y expliquons en quoi la pensée de l’AT conduit à des pratiques aberrantes, en quoi la définition qu’elle donne de la nature humaine est anticatholique, en quoi cette pensée folle (quoi que bien en cour) explique le recours à des thérapies barbares à l’origine de la mort de plusieurs adolescents ou jeunes enfants.

Les parents désireux de consulter pour leurs enfants doivent agir avec beaucoup de prudence. Car l'AT ne se présente pas toujours sous son nom. On la trouve aussi bien sous des appellations de type "Reparentage", ou encore "Traitement des troubles affectifs", ou encore "Traitement des désordres de l'attachement affectif chez l'enfant".La liste n'est pas limitative.

Analyse transactionnelle = danger ! Renseignez vous et ne vous laissez pas impressionner, même par les "professionnels" qui recommandent l'analyse transactionnelle sans la connaître.

Plus généralement, sur le plan social, au moment où la délinquance juvénile augmente de manière dramatique, le recours aux psychologues sera de plus en plus important. Encore faut-il distinguer les vrais psychologues des faux.

En ce domaine, le pire n'est pas encore arrivé. N'attendons pas qu'une situation similaire à celle de l'avortement soit installée pour commencer à nous alarmer !