Civitas, seul parti politique inspiré du droit naturel et de la doctrine sociale de l’Eglise catholique est monté au front.

Quelques jours avant l’examen du texte à l’Assemblée Nationale le 24 novembre 2022, Civitas a rédigé, avec l’aide du Groupe d’Influence Politique – son nouveau service de lobbying- une lettre de protestation vigoureuse contre cet ignoble projet. Les soixante-dix chefs des sections nationales du Mouvement l’ont adressée à leurs députés, leur demandant impérativement de s’opposer à ce vote.

Civitas y dénonce la « sacralisation » de l’avortement que ses promoteurs veulent ériger au-dessus des droits fondamentaux, en en faisant un droit absolu ;

« Si un droit à l’interruption volontaire de grossesse absolu est intégré à la Constitution, il pourrait permettre un jour son allongement illimité ainsi que la suppression de la clause de conscience ».

Civitas pointe aussi l’incohérence de ce texte, qui devrait être placé, selon Madame Aurore BERGE, chef de file des députés Renaissance et initiatrice de la proposition de loi, à la suite de l’article 66-1 du chapitre de la Constitution selon lequel « nul ne peut être condamné à la peine de mort ».

Civitas poursuit : « Que dire encore de la Convention internationale des droits de l’enfant qui décrète dans son article 6 que tout enfant a un droit inhérent à la vie, ou bien la Convention européenne des droits de l’homme qui, dans son article 2, affirme que le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi ? ». 

Le parti catholique alerte les députés sur le fait que « constitutionnaliser un acte qui consiste à éliminer volontairement une vie humaine déjà commencée, approuver de fait la destruction physique, légale et intentionnelle d’un groupe national (enfants à naître) revient à accomplir, selon leur définition juridique propre, un génocide et un crime contre l’humanité ».

Civitas égrène ensuite une terrible suite de chiffres « Plus de dix millions de petits êtres innocents ont été tués en France depuis la promulgation de la loi VEIL en 1975, 223 000 avortements sont recensés dans notre pays chaque année, plus de 42 millions de morts par avortement ont été dénombrés dans le monde en 2021, soit l’équivalent d’un pays comme l’Algérie rayé de la carte chaque année… »« (…) Aucun Etat à ce jour n’a fait référence à un droit à l’avortement, sauf pour l’interdire. Un seul pays – l’ex Yougoslavie- le fit en 1974 sous la dictature communiste de Josip TITO ! ».

La lettre se termine par le terrible témoignage du professeur Israël NISAND, livré lors d’une interview donnée au Figaro. L’ancien président du Collège national des gynécologues et obstétriciens avait vivement critiqué l’allongement du délai d’IVG « calvaire pour les médecins qui doivent la pratiquer : à quatorze semaines de grossesse, le fœtus mesure environ 120 millimètres, sa tête est ossifiée. Pour le sortir, il faut démembrer le fœtus et écraser sa tête ». Chaque chef de section conclut ensuite sa lettre : « en tant que représentant du seul parti politique français véritablement défenseur de la vie et de la famille, je vous conjure, très solennellement, au nom des intérêts supérieurs de la France, au nom de la protection de la vie contre la mort, de vous opposer absolument à l’adoption de cette infâme proposition de loi ».Le 24 novembre 2022, le texte a été adopté en première lecture par la majorité des députés et va être prochainement présenté de nouveau devant le Sénat.

Civitas n’en reste pas là : Le Groupe d’Influence Politique Civitas a d’ores et rédigé un nouveau courrier de protestation à l’intention des sénateurs. Le réseau des chefs de section ne désarme pas ! Civitas affirme bien aujourd’hui sa position unique de parti politique déterminé à défendre et promouvoir les principes catholiques, seuls garants du Bien Commun de la France.

Pour joindre le Groupe d’Influence Politique de Civitas par courriel : [email protected]

 

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