cg.jpgComme annoncé depuis plusieurs semaines, ils étaient là au rendez-vous mercredi 16 novembre pour la première de la pièce « Golgota picnic » de Rodrigo Garcia. Catholiques manifestant leur opposition à cette pièce blasphématoire et militants de l’extrême gauche (PCF, Parti Radical de Gauche, Europe écologie les verts, etc…) le spectacle était là, devant le théâtre Garonne de Toulouse.

 On les qualifiait de violent, ils ont démontré le contraire. Nous avons pu assister à un choc entre deux mondes mercredi, catholiques à genoux, priant le chapelet, et ceux qu’on appelle partisans de la liberté d’expression, provocants, par leurs insultes et leurs comportements. Venu pour « casser du fasciste », d’après un jeune militant de gauche, les 100 contre-manifestants se sont rapidement  rendu compte de la volonté pacifiste des catholiques. « Même le programme télé est plus intéressant » lâche celui qui se fait appeler « le capitaine », brassard rouge sur le bras. Les 200 cathos finiront donc sous les injures de la vingtaine de contre-manifestants toujours présents.

2454850846.2.jpg Ils le disaient, ils l’ont fait. Jeudi soir, même scène, des soutanes, des jeunes qui arrivent par petits groupes : les catholiques sont là. Où sont les contre-manifestants? Nulle part. La soirée commence pour ces quelques 150 catholiques, à genoux, priant le rosaire cierge à la main. Vendredi soir le théâtre Garonne voit pour la troisième fois les mêmes catholiques revenir. C’est cette fois 200 jeunes, et moins jeunes, qui récitent leur chemin de croix « en réparation ».

 Les partisans de la liberté d’expression ont promis d’être là ce soir, face à la manifestation lancée par l’institut CIVITAS. Le théâtre pourrait être ce soir encore spectateur d’une nouvelle démonstration de foi catholique face à la haine et au déchainement.

Pierre de L. (CIVITAS Toulouse)