Lettre aux élus: des arguments pour empêcher la dénaturation du mariage et défendre les droits de l’enfant

40.000 élus de France ont reçu la nouvelle  La Lettre aux élus publiée par l’institut CIVITAS et consacrée cette fois au projet gouvernemental d’ouverture du droit au mariage et à l’adoption aux couples homosexuels.

Vous trouverez ci-dessous la lettre d’accompagnement à la LAE ainsi que son sommaire. Un document à lire et à faire connaître !

Le 6 novembre 2012

 

lettre7_15_mini.png« Mécontents du peuple, les dirigeants ont décidé d’en changer » (Bertolt BRECHT)

 

       Monsieur, madame le Maire,

 

Le nouveau numéro de la « Lettre aux Elus » est consacré au projet gouvernemental d’ouverture du droit au mariage et à l’adoption aux couples homosexuels. Il s’agit en effet du 31ème engagement de campagne du candidat à la présidence de la république qu’était M. François HOLLANDE et auquel le nouveau gouvernement semble extrêmement pressé de donner suite.

L’équipe rédactionnelle tient à récuser par avance l’accusation d’ « homophobie » qui fait partie des nombreuses armes dont dispose la « police de la pensée » pour empêcher un débat qui déboucherait sur le constat qu’une majorité de nos concitoyens est en réalité hostile à un tel bouleversement sociétal.

L’objectif de cette « Lettre aux Elus » n’est que la défense, par une argumentation objective, de l’intérêt supérieur de la famille et de l’enfant.

Or, le projet dont il s’agit, dénature le mariage et sape les fondements-même de la famille, cellule de base de toutes les sociétés humaines.

En outre, cette loi en préparation est très loin de correspondre aux attentes les plus pressantes de l’écrasante majorité de nos concitoyens.

Par ailleurs, qui peut croire une seconde que le « redressement spirituel et moral » prôné à juste titre par M. PEILLON, ministre de l’Education nationale, début septembre, puisse être compatible avec la révolution radicale des moeurs que constituerait l’ouverture du droit au mariage et à l’adoption à des partenaires homosexuels ?

Qui, en son âme et conscience, peut sérieusement soutenir que le spectacle donné par certains homosexuels lors de la « marche des fiertés lesbiennes, gays, trans et bi », la fameuse « Gay pride », soit conciliable avec le rôle de père ou de mère que ces individus pourraient éventuellement jouer, après l’adoption d’enfant(s), une fois la loi en question votée ?

Dans l’entretien qu’elle a accordé au quotidien « La Croix1», Mme TAUBIRA, ministre de la justice, a été très claire : le projet de loi qui sera déposé sous peu par le gouvernement ne prévoit en aucun cas qu’un maire puisse refuser de célébrer un « mariage entre personnes de même sexe »2.

Dès lors, nous ne doutons pas de l’intérêt que peut offrir pour vous la lecture de cette Lettre n°9, qui fait brièvement le point sur les enjeux de l’adoption éventuelle de ce projet de loi dont la mise au point est imminente.

Nous vous invitons à signer le manifeste rédigé par le collectif « Elus locaux pour la Famille » : déjà plusieurs députés, sénateurs et des dizaines de maires ont apporté leur soutien [Signer ici].

Nous vous informons également qu’aura lieu à Paris, le dimanche 18 novembre, une manifestation nationale contre ce projet de loi, à laquelle les élus soucieux du bien commun sont conviés de prendre part.
Départ à 14h30 devant le Ministère de la Famille, 14 avenue Duquesne, Paris 7ème (métro : Ecole Militaire)

 Par avance, nous vous remercions de nous faire part de vos commentaires éventuels sur le site prévu à cet effet.


François BURLE

1 « En clair : l’adoption d’enfant(s)
2 Titre II, chap. 2, art. 19 à 23