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François Hollande répond au questionnaire de Civitas
 

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François Hollande, candidat socialiste à l’élection présidentielle, vient ces jours-ci de répondre au questionnaire (  10 questions fondamentales ) adressé par Civitas à tous les candidats à l’Elysée. Entendons-nous, François Hollande n’a pas encore envoyé un courrier à Civitas. Mais ses récentes déclarations nous en livrent déjà les réponses. Ainsi, alors que Civitas interrogeait chaque candidat sur la place qu’il comptait accorder à Dieu dans la société, François Hollande a déclaré lors du meeting tenu dimanche dernier au Bourget que, s’il était élu, il ferait inscrire la séparation de l’Eglise et de l’Etat dans la Constitution, puisque selon lui « présider la République, c’est être viscéralement attaché à la laïcité ».
La séparation de l’Eglise et de l’Etat gravée dans la Constitution ? Rappelons que c’est dans une volonté de déchristianiser la France que la loi de séparation a été imposée en 1905. A cette époque, l’anticléricalisme servait de ciment politique aux partis exerçant le pouvoir et les catholiques étaient écartés de toutes les instances dirigeantes du pays. La République avait osé utiliser la troupe pour expulser les congrégations religieuses. Les officiers catholiques étaient fichés. Loin de conduire à une prétendue "neutralité" de l’Etat, cette loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat donna lieu en 1905 à une véritable campagne d’oppression de l’Eglise par l’Etat. Parmi les mesures vexatoires de l’époque, on se souviendra des "inventaires" qui furent suspendus après quelques heurts violents entre gendarmes et catholiques.
Cette mesure préconisée par François Hollande et largement applaudie par les milliers de militants socialistes venus l’écouter est révélatrice de la hargne à l’égard du catholicisme.
Mais François Hollande ne s’arrête pas là. La présentation des soixante points qu’il préconise pour assurer le "changement" promet effectivement quelques bouleversements et apporte d’autres réponses au questionnaire de Civitas. En effet, François Hollande l’annonce : s’il est élu, il autorisera le mariage homosexuel, l’adoption d’enfants par les homosexuels et l’euthanasie.
 
Il n’entre pas dans les objectifs de Civitas de dire pour qui voter. Ce qui n’exclut pas de dire pour qui ne pas voter. Divers sondages ont affirmé ces jours-ci qu’environ 20% des catholiques étaient prêts à voter François Hollande. C’était avant que celui-ci ne dévoile son programme.
Civitas s’était engagé à peser dans cette campagne électorale en faisant entendre la voix des catholiques dans le débat public. Une des illustrations de cette volonté de Civitas sera de lancer très prochainement une contre-campagne. Pas une voix catholique ne peut aller à François Hollande !
 
Alain Escada,
secrétaire général de l’Institut Civitas
 
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Le 11 février 1906, dans l’encyclique Vehementer nos, Saint Pie X avait fait connaître le jugement de l’Eglise sur cette loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat :
"Nous réprouvons et Nous condamnons la loi votée en France sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat comme profondément injurieuse vis-à-vis de Dieu, qu’elle renie officiellement en posant le principe que la République ne reconnaît aucun culte. Nous la réprouvons et condamnons comme violant le droit naturel (…), comme contraire à la constitution divine de l’Eglise, à ses droits essentiels et à sa liberté (…)."