rivarol.jpeg

Civitas victime de la république maçonnique

Rivarol : Civitas a subi un contrôle fiscal aux évidents relents politiques, Qu’en est-il au juste ?

Alain Escada : A l’issue du contrôle fiscal, l’administration fiscale prive Civitas du droit d’émettre des reçus fiscaux permettant à nos donateurs de déduire partiellement leur don de leurs impôts et inflige à Civitas un redressement fiscal de 55 000 euros.

Rivarol : Quel est l’argument invoqué par le fisc ?

AE : Les contrôleurs fiscaux ont considéré que les objectifs et les activités de Civitas n’étaient pas « d’intérêt général ». Or cette notion semble laissée à l’appréciation du pouvoir en place.

Ainsi, l’administration fiscale ne voit pas de problème à ce que l’inscription de 900 euros par personne au banquet du Conseil représentatif des Institutions Juives de France (CRIF) soit déductible des impôts. Les dons au MRAP, à la LICRA ou à SOS Racisme restent déductibles d’impôt. Financer la construction d’une mosquée, c’est déductible d’impôt. Soutenir financièrement une association d’homosexuels ou de transgenres, cela reste déductible d’impôt. Remettre de l’argent à l’ADMD qui promeut l’euthanasie, c’est déductible d’impôt. Faire un chèque aux ayatollahs de la laïcité ou aux loges maçonniques, c’est déductible d’impôt. Même verser de l’argent à l’association juive Tsidkat-Eliaou pour offrir des pizzas à des soldats israéliens, c’est déductible d’impôt.

Aux yeux de l’Etat républicain et maçonnique, tout cela est « d’intérêt général », contrairement à la défense de la France catholique et de la famille traditionnelle.

Rivarol : Est-il vrai qu’une pétition est à l’origine de ce contrôle fiscal ? Et que la franc-maçonnerie y est impliquée ?

AE : L’Union des Familles Laïques (UFAL), dont les liens avec le Grand Orient de France sont notoires, s’est vantée par communiqué d’avoir, par cette décision de l’administration fiscale, obtenu « victoire ».

Depuis novembre 2012, l’UFAL faisait circuler une pétition exigeant de l’Etat de priver Civitas de la possibilité d’émettre des reçus fiscaux. En plus de trois ans d’efforts répétés, cette pétition n’a pas atteint les 16 000 signatures. Mais si les signataires ne sont pas nombreux, on y trouve par contre beaucoup de représentants de l’anti-France et de tous les mouvements subversifs qui sévissent en France, y compris une longue liste d’élus de la gauche et de l’extrême gauche. Leur pouvoir de nuisance est proportionnel à leur collusion avec ceux qui gouvernent la France.

Je tiens également à préciser que la plupart des organismes dont les responsables ont signé cette pétition, bénéficient eux, non seulement de la déductibilité fiscale mais aussi de plantureuses subventions.

Rivarol : Civitas peut-il se relever de ce mauvais coup ? Un redressement fiscal de 55 000 euros, cela s’avère probablement être une rude difficulté pour l’avenir de votre mouvement ?

AE : Il est certain que l’objectif est de nous asphyxier financièrement. 55 000 euros, c’est à peu près ce que Civitas avait en caisse… Nos projets et notre fonctionnement au quotidien sont donc sérieusement mis en péril. C’est pourquoi nous lançons un appel à tous ceux qui, sans nécessairement partager toutes nos convictions, souhaitent nous témoigner leur solidarité et leur soutien. C’est le moment ou jamais de nous adresser un don, un abonnement ou une simple adhésion. Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Nous n’avons pas l’intention de courber l’échine. Nous n’allons pas laisser nos adversaires triompher. Nous sommes déterminés à continuer à nous battre. Ensemble, si Dieu veut nous relèverons l’étendard de la Chrétienté !

Les chèques pour Civitas sont à adresser à Secrétariat Civitas, 1 rue de la Maubette, 03140 Etroussat.

Source : http://www.rivarol.com/Rivarol.html