La boîte de Pandore s’ouvre aujourd’hui à Montpellier

mariagehomopolygamie.jpgC’est aujourd’hui que se déroulera à Montpellier le premier "mariage" homosexuel depuis la promulgation de l’infâme loi Taubira.
Quoi qu’en pense la clique politique au pouvoir, cette célébration militante et ultra-médiatisée relève du scandale et de la parodie sordide de ce qu’est le mariage depuis la nuit des temps.
Sur base d’un prétendu droit au "mariage pour tous", la boîte de Pandore s’est ouverte et annonce à l’horizon bien d’autres revendications désastreuses. Prisonnier de sa logique contre-nature, comment le législateur pourrait-il longtemps refuser le mariage polygame ou incestueux entre personnes majeures et consentantes ?
Quant à la procréation médicalement assistée et à la gestation pour autrui, malgré toutes les dénégations du gouvernement, tout cela est déjà sur la table des négociations et seul le calendrier reste à définir pour tenter d’autoriser cette marchandisation de l’être humain, résurgence moderne de l’esclavage.
Le ministre de l’Intérieur, Manuel Vals, déclarait vendredi dernier : " à partir du moment où une loi a été votée par le parlement, qu’elle a reçu l’aval du Conseil constitutionnel, il est temps que tout le monde accepte ce choix ». 
La réplique, qui claque comme une gifle, nous la laissons à St Thomas d’Aquin : « Toute loi portée par les hommes n’a raison de loi que dans la mesure où elle découle de la loi naturelle. Si elle dévie en quelque point de la loi naturelle, ce n’est alors plus une loi mais une corruption de la loi. » (Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique I, II, q 95, a 2). L’Eglise enseigne encore que « Si donc il arrive aux dirigeants d’édicter des lois ou de prendre des mesures contraires à (l’) ordre moral et, par conséquent, à la volonté divine, ces dispositions ne peuvent obliger les consciences (…) Bien plus, en pareil cas, l’autorité cesse d’être elle-même et dégénère en oppression. »
CIVITAS continuera sans faillir à oeuvrer à obtenir l’abrogation de la loi Taubira ainsi qu’à contribuer au maintien d’une résistance déterminée face au plan subversif mené par un gouvernement révolutionnaire soumis à des forces occultes.
 
Alain Escada,
président de Civitas