Pourquoi avons-nous fait le choix de nommer cette journée la « Fête du pays réel » ?

Nous assistons au délitement de la France, à sa déchristianisation et à son invasion migratoire et islamique. La France «Fille ainée de l’Eglise » existe-t-elle encore ? Par conséquent, le terme de « pays réel » ne serait-il pas inapproprié ? Est-ce qu’il ne serait pas plus correct de parler d’une France « rêvée » et de tendre vers ce but ? Que répondre à ces questions ?

A l’opposé du pays « réel », nous avons le pays « défiguré ».

Il est le fruit de l’Idéalisme de Kant, Hegel et consorts qui nient l’existence du réel. Cet Idéalisme se forme avec les premières utopies de sociétés au 18e siècle. Il se concrétise avec les Lumières et la Révolution française. Puis il se prolonge dans le communisme du 20e siècle. Sous des angles d’attaque très divers, c’est ce même Idéalisme qui est à l’œuvre encore aujourd’hui pour déformer la nature et l’organisation des êtres et des sociétés : féminisme, LGBTQI, mondialisme, défense de minorités au détriment du bien commun, remplacement des populations censées être « régénérées »…

En fin de compte, cet Idéalisme est la volonté d’une minorité agissante de renverser l’ordre ancien tourné vers Dieu par un nouvel ordre mondial en révolte contre Dieu. Ce nouvel ordre mondial n’est en fait qu’un désordre toujours plus grand de transgressions, perversions et révolutions qui mènent notre pays à sa ruine.

Notre solution : le ré-enracinement !

Ré-enracinement dans les principes catholiques, c’est-à-dire voulus par Dieu, et qui ont fondé notre civilisation.

Le mondialisme, comme un rouleau compresseur, veut détruire jusqu’à la nature même de l’homme (théorie du genre, transhumanisme…). Le réel s’oppose à l’idéalisme qui impose des idées sans prises avec les réalités concrètes. Nous voulons sortir de cette matrice qui s’est généralisée et retrouver le pays « réel », c’est-à-dire « vrai » et aider nos compatriotes à faire ce même chemin pour retrouver la Vérité et par conséquent la liberté. Notre monde moderne est une dictature « soft » : elle nous enferme dans une prison dorée, nihiliste et matérialiste qui conduit à l’égoïsme, au nombrilisme, à la solitude et à l’isolement des personnes. Cela favorise la lobotomisation et l’endoctrinement des masses car un individu déraciné est un individu influençable et donc manipulable.

La « Fête du pays réel », à son humble niveau, participe à ce travail de sauvetage des intelligences et des volontés qui seul favorisera un mouvement de fond déterminé, solide, convaincu et durable de nos contemporains et non des réactions superficielles fragiles et sentimentalistes. Il nous faut des racines solides.

C’est fort d’une première édition où plus de mille personnes sont venues participer à cette journée que nous vous attendons encore plus nombreux le samedi 24 mars 2018 à Rungis. Parlez-en autour de vous, relayez par mail et sur les réseaux sociaux cette journée unique en son genre où ceux qui veulent une France catholique et conviviale n’attendent plus que vous !

Ludovic FRANCOIS

 

Illustration de l’allégorie de la caverne de Platon.