Envoyée le 14 Octobre 2010 à 40.000 élus (parmi les sénateurs, députés, conseillers régionaux, maires et conseillers municipaux), la "Lettre aux élus" n°6 portant notamment sur les mesures prévues dans la nouvelle réforme du lycée qui affectent en particulier l’enseignement de l’Histoire a déjà attiré l’attention d’un certain nombre d’élus dont deux députés, le député LASSALLE (note FJC du 20/10/10) et maintenant Lionnel LUCA, professeur d’histoire-géographie, député et vice-président du conseil général des Alpes-Maritimes. Voici son message:
Monsieur,
J’ai bien reçu votre mail dans lequel vous attirez mon attention sur l’enseignement de l’Histoire dans les collèges et lycées et plus particulièrement sur la suppression de l’enseignement des grandes étapes et des grands personnages de l’Histoire de France au profit de l’enseignement de l’histoire des civilisations extra-européennes.Je vous informe que je suis aussitôt intervenu à ce sujet auprès de Monsieur Luc Chatel, Ministre de l’Education Nationale.Vous trouverez ci joint copie de la question écrite que je lui ai adressée.Je ne manquerai pas de vous tenir informé de la réponse qui lui sera apportée.Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
Lionnel LUCA
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Lionnel LUCA
Député de la Nation
Vice président du Conseil Général
des Alpes-Maritimes
Nos réf. : D LL/GSA
M. Lionnel Luca attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale sur les programmes d’enseignement de l’histoire dans les établissements scolaires du second degré et plus particulièrement sur la suppression de l’enseignement des grandes étapes de l’histoire de France. Il semblerait en effet que la volonté d’étudier les civilisations extra-européennes, inscrite dans les nouveaux programmes d’histoire, se fasse au détriment de l’enseignement des phases clés de la construction de notre société, telles que l’enseignement des croisades, de la Renaissance, ainsi que les grands personnages de notre nation tels que Clovis, Jeanne d’Arc, Richelieu, Louis XIV et Napoléon 1er. Il lui demande par conséquent de bien vouloir lui indiquer les mesures qui ont été prises afin que l’enseignement de l’histoire de France puisse être maintenue dans le cadre de la réforme des collèges et lycées.
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