L’ouvrage présente et étudie la place de l’homme dans la société et leurs rapports avec les deux grands principes d’organisation sociale que sont la liberté et l’autorité. À travers cette étude, c’est toute la philosophie de la société politique qui est abordée, ce sont les fondamentaux de l’ordre social qui sont exposés.

Avec « Pour qu’il règne », ce livre est certainement l’ouvrage le plus représentatif du travail doctrinal de jean Ousset, fondateur et dirigeant de La Cité Catholique, puis de l’Office International. Il a toujours été la clé de voûte du dispositif de formation doctrinale dispensée au sein de son oeuvre, et reste aujourd’hui encore un élément absolument incontournable pour qui veut se former aux combat des idées dans la sphère du temporel. Non que d’autres n’aient pas traité des mêmes problèmes, non que les Papes n’aient pas enseigné sur ce sujet, mais force est de constater que peu de documents étudient de façon aussi complète et aussi claire les principes qui sont « les fondements de la Cité »

Plan

La vérité dans l’ordre humain

  • le problème des universaux
  • exigences de la vérité au plan social et politique

Finalité de l’homme et ordre social

  • " si Dieu n’existe pas, tout est permis "
  • rôle de la société
  • pas de cité catholique idéale

La liberté

        • la "liberté" des libéraux et anarchistes
      • vraie liberté des " enfants de Dieu "
      • liberté vraie et intelligence de l’ordre divin

Autorité

  • "tout pouvoir vient de Dieu "
  • inégalités et hiérarchie sociale

Intérêt de ce livre

Lorsque vous serez parvenu au terme de l’étude de cet ouvrage, vous aurez acquis la connaissance des vérités essentielles sur lesquelles devrait être bâtie toute société digne de ce nom. Par le fait même, vous posséderez toutes les notions indispensables à la réflexion, non seulement doctrinale, mais aussi politique, qui vous permettront d’aborder tous les débats contemporains avec le "pif catholique", selon l’expression célèbre de jean Ousset.

Lectorat

Ne nous leurrons pas ! Même écrit avec toute la clarté du style propre à jean Ousset, ce livre ne se lit pas comme un roman. D’ailleurs de tels ouvrages aussi fondamentaux que celui-ci ne se lisent pas : ils s’étudient.. . Parce qu’il est fondamental, il est nécessaire de le placer au début du cursus de formation. L’idéal serait de l’étudier aussitôt après avoir achevé un premier ouvrage de lancement de votre cercle, et d’un abord plus facile, comme le sont par exemple « libéralisme et catholicisme» ou a l’enjeu », livres déjà présentés dans les numéros 3 et 4 du bulletin Civitas.

Le découpage par séance de ce livre est fonction de la complexité du sujet abordé. Ainsi le chapitre sur les universaux, qui traite de la connaissance, mérite certainement de s’y attarder et il peut éventuellement gagner à bénéficier de l’éclairage d’une personne possédant déjà de bonnes connaissances en philosophie. Travaillez bien cette partie, car elle constitue en quelque sorte la clé qui donne l’intelligence nécessaire à la compréhension des sujets abordés dans la suite de l’ouvrage. Pour améliorer votre formation, n’hésitez pas à vous livrer à quelques exercices pratiques en critiquant, de façon positive ou négative, des articles pris dans la presse et portant sur chaque chapitre de ce livre.

Synthèse

Ouvrage incontournable dont l’étude est nécessaire avant d’aborder chacun des grands thèmes de société débattus aujourd’hui. À étudier impérativement, avec un grand soin.